Silentium

Publié le par wassy

 

Silence

 

Je demande le silence

 

Arrêtez de faire du bruit

 

n'a-t'on pas droit a une minute de silence

 

n'a-t'on pas droit a un peu de paix

 

Ne voyez vous pas donc qu’ils souffrent

 

Je marche dans un couloir, des couloirs

 

Ces couloirs qui me sont si familiers

 

Des couloirs bien sombres même si il fait jour

 

Des couloirs où on y respire la maladie

 

Où le seul bruit qu’on entende sont les sanglots et les soupirs

 

Où les seules prières sont des prières de mort et de soulagement

 

Des couloirs ou tout le monde se croise

 

Où toutes les personnes présentes ont un point en commun

 

Ces couloirs qui cachent derrières chaque porte

 

Qui cachent des personnes souffrantes

 

Des personnes mourantes

 

Des vieux, des adultes, des enfants

 

Où on ne fait pas de distinction

 

Où la maladie ne choisie pas

 

Ces couloirs qui cachent la tristesse la peine et la haine

 

Ces couloirs qui cachent  le bouleversement, l’incompréhension et le rejet

 

Ces couloirs ou l’amour et la haine se côtoient

 

Ces couloirs ou la mort et la vie se croisent parfois

 

Ces couloirs ou la mort est le premier et dernier visiteur

 

Ces couloirs où on entend la mort s’approcher à petit pas

 

Ces couloirs ou  on  voudraient fermer les portes a double tour  pour que la mort ne puisse pas franchir le seuil

 

Ces couloirs ou on laisse parfois ces portes grandes ouvertes, en la suppliant de bien passer par là

 

Ces couloirs où on supplie parfois la mort de tendre la main et de prendre avec elle toutes ces personnes

 

Ces couloirs là, d’ici et d’ailleurs

 

Ils se ressemblent tous

 

Ces couloirs ou on se bat, et  ou parfois on se laisse partir

 

Ces couloirs là, où je vous souhaite de ne jamais partir.

 

 

 

Que Dieu vous bénisse

 

Wess

 

 

 

P. S :   * Hommage a un  grand maître SEBASTIAO SALGADO

               économiste et photographe brésilien.

 

              -Photo d'une Salle d'enfants dans un camp de réfugiés

               Ethiopie, 1984.

 

 

Publié dans wassy

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D
j'aime beaucoup ta manière d'écrire ce texte est beau et terrible à la fois,la maladie c'est horrible, injuste puissante et révoltanteet la phrase qui dit dans un texte plus loin :si la vie pouvait être aussi "facile" ou "légère" qu'une danse !je suis bien d'accord avec toi !je repasserai !
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W
oui ,c'est bien vrai   si seulement la vie pouvait etre aussi facile qu'une danse............<br /> ben j'espere que tu repasseras , je ferais un tour a mon tour sur ton blog.....lol<br /> wess
F
une profondeur, un rythme... j'ai eu du mal au début avec les répétitions de mots, mais peu à peu l'ambiance se crée, et la lecture se fait moment de partage total...chapeau bas ! :-)
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W
merci pour le chapeau bas :-)<br /> vraiment , je suis contente que ça te plaise<br />  <br />  
P
saha tropikazzzzzzzzz !!!!<br /> je on live avec ton blogue .... continue pouquoi ta arrete !! ayaaaaaaa on attand al djadide !!!! <br /> noo wayyyyyyyy <br /> bisou ;)
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M
Bonsoir Wassy  ;-)Très émouvant et en même temps plein d'espoir.Je reviendrai te lire.A bientôt et bonne soirée.Bisous...PS: mes excuses,  je n'avais pas vu ton com à mon poème "il restera de toi".Un seul mot: merci!
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W
salut Moâ<br /> merci d'avoir fait un pti tour dans mon monde a moi celui de mon blog<br /> bisous<br />  
Y
ouii .. mais c'est pas tous faut la connaitre cette wassy ;)
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